Retour sur l’animation « Les livres de ma vie » – Campus en Fête 2018
Le Jeudi 20 Septembre 2018 a eu lieu la troisième édition de « Campus en Fête ». L’animation « Les livres de ma vie » s’est déroulée de 14h à 16h, sous un soleil éclatant. De nombreux participants sont passés sur notre stand, et nous les en remercions. Nous avons décidé d’afficher les témoignages, avec les titres en regard, quand nous les possédions. Vous retrouverez les documents exposés dans l’entrée du hall de votre BU, jusqu’au 31/10/2018, mais aussi dans une exposition virtuelle que vous pourrez découvrir dans la galerie de photos jointe à ce billet.
1) Parmi les titres contemporains, ont été cités : Au théâtre, La nuit de Valognes d’E.E. Schmitt, qui revisite « le mythe de Don Juan ». Cette pièce a été lue au lycée et très appréciée pour son retournement de situation. Parmi les romans, le parcours de l’héroïne de La nuit sacrée de Tahar Ben Jelloun, « qui réapprend à habiter son corps de femme » a été apprécié. Pour d’autres raisons, Tropique de la violence de Nathacha Appanah, a été choisi, notamment pour son style et parce que ce texte aborde d’une belle façon « la violence à Mayotte ». Les titres Profanes de Jeanne Benameur et L’empreinte de toutes choses d’Elizabeth Gilbert, ont été cités par une lectrice qui en a savouré chaque mot. Enfin, Des pêches pour Monsieur le curé de Joanne Harris, a été lu dans un contexte particulier, « juste après Charlie », et a pris ainsi une couleur spéciale. La Littérature jeunesse n’est pas en reste et prouve que des livres que l’on lit dans son enfance ou son adolescence peuvent continuer à nous questionner ou nous émerveiller en grandissant. On nous a parlé de : Le cycle des Passe Muraille de Christelle Dabos ; Oh boy de Marie-Aude Murail ; Combats d’hiver de Jean-Claude Mourlevat, ce dernier texte ayant été choisi car mettant en scène des « jeunes adolescents dans une société au régime totalitaire ».
Le sous-genre des Romans Policiers arrive également en bonne place. Le suspense, les rebondissements et les faux semblants sont des astuces littéraires très prisées, que l’on retrouve dans : Deux gouttes d’eau de Jacques Expert, Marche ou crève de Stephen King, Alex de Pierre Lemaitre, Un long dimanche de fiançailles de Sébastien Japrisot, Les apparences de Gillian Flynn.
2) Puis vient le groupe des classiques du 20ème siècle, représentés par des fictions romanesques et de la Science Fiction. The Catcher in the Rye (l’Attrape-coeurs) de J.D Salinger, « qui conte le malaise d’un ado dépressif qui ne veut pas entrer dans le monde des adultes », est souvent relu par l’étudiant qui a souhaité parler de ce titre. La « fulgurance de l’écriture » d’André Breton dans Nadja a aussi été mise en relief. Les boutiques de cannelle de Bruno Schulz, qui fait partie des lectures obligatoires au lycée en Pologne, est un ouvrage dont sa lectrice témoigne « qu’on peut [le] lire toute la vie sans jamais se lasser ». A la recherche du temps perdu de Marcel Proust a aussi été nommé. Le titre Ulysse de James Joyce, a, quant à lui, « accroché » le lecteur alors qu’il l’avait vu dans une bibliothèque. Enfin, Fondation d’Isaac Asimov et Chroniques martiennes de Ray Bradbury, ont été cités par deux personnes différentes, qui mettaient en exergue « la réflexion » que ces textes suscitaient.
3) Les classiques des siècles passés font aussi partie de vos livres de vie, que ce soit des Romans, comme Thérèse Raquin d’Emile Zola ou Les Misérables de Victor Hugo ; ou bien du Théâtre, avec Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, dont la « musique des alexandrins et la truculence du verbe du personnage » ont émerveillé le lecteur ; mais encore des Récits de voyage (Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, Jean de Léry).
4) Une seule Bandes dessinées a été citée : le cycle I hate Fairyland de Young Skottie, choisi car il provoque du « rire qui fait du bien », ce qui est aussi le rôle de la lecture.
5) Outre la fiction, les Essais divers ou ouvrages scientifiques font partie des documentaires qui peuvent jouer un rôle primordial dans notre existence, en donnant un sens au monde ou en faisant naître des vocations. Voici ceux dont on nous a parlé : Les entretiens d’Hitchcock (Hitchcock- Truffaut, édition définitive), Considérations morales d’Hannah Arendt, Eléments de géologie de Maurice Renard, Yves Lagabrielle, Erwan Martin,… [et al.] [Charles Pomerol], Ho’oponopono.