C’est la rentrée du 7e art : la BU et le service culture mettent le cinéma et les femmes à l’honneur pour cette année universitaire. Lancement avec une exposition visible du 9 septembre au 25 octobre dans le hall de la BU, Les femmes réalisatrices. Cette exposition sera accompagnée d’affiches prêtées par Les Cinéastes.
Galerie de portraits
L’exposition Les femmes réalisatrices est une série de 25 portraits réalisés par la photographe Alexandra Fleurantin. Ces photos ont, pour leur grande majorité, été prises lors du festival Les Arcs film festival, qui se tient chaque année en décembre en Savoie. Ce festival a pour vocation de promouvoir le cinéma européen dans toute sa diversité, dont le cinéma indépendant. Il invite chaque année le Lab Femmes de cinéma pour évoquer le sujet de la parité devant et derrière la caméra grâce à des ateliers, un podcast, des masterclasses et une étude annuelle sur la place des réalisatrices en Europe.
La place des femmes au cinéma
Une conférence intitulée Le cinéma des autrices : un pas de côté par rapport au cinéma d’auteur? sera également proposée à la BU. Geneviève Sellier (professeure émérite à l’université de Bordeaux Montaigne et animatrice du site Le genre et l’écran) y passera au crible quelques films, en féministe et en cinéphile, avec la volonté de prendre en compte le caractère collectif de la conception et de la production des films distribués dans le circuit commercial. Ce qui ne va pas sans un regard critique sur la « politique des auteurs » défendue par François Truffaut et les Cahiers du cinéma…
La conférence aura lieu le 17 octobre à 18h salle Belon.
Et à venir sur le campus
- Le service culture a mis en place une UEO cinéma qui démarrera le 16 septembre sur le premier semestre.
- un ciné-débat autour du documentaire Briser le silence des amphis le 14 novembre à 18h30.
Dans ce documentaire, Lysa Heurtier Manzanares donne la parole à des étudiantes et membres du personnel qui témoignent des violences sexistes et sexuelles subies au sein des universités. Une des conséquences presque systématiques de ces violences est la réduction au silence, et de ce fait leur omission. Faire entendre ces récits c’est, au-delà de leur portée libératrice, œuvrer à compléter la part manquante de notre histoire collective. Écoutons celles qui prennent la parole et ne laissons pas le silence s’installer dans nos amphis !
La projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice.
Idée originale : Association Écran et Parole, Association Hystérique Coproduction : Les Artpie’Cultrices Réalisatrice : Lysa Heurtier Manzanares
Ces différentes propositions sont soutenues par le projet ANR FEMME et la région Pays de la Loire.
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