À partir du 13 octobre 2021, votre BU vous propose une exposition sur la thématique des habitants des arbres sarthois.
Cette exposition d’une vingtaine de photographies de nature (sur 88 photos reçues par les organisateurs) toutes prises dans le département de la Sarthe et sélectionnées par un jury à l’issue d’un concours organisé par Sarthe Nature Environnement, illustre le thème de la faune ou de la flore séjournant dans les arbres en Sarthe.
Devant ces œuvres, on imagine sans peine la patience de ces photographes amateurs dans le milieu naturel, à l’affût de la prise de vue originale, émouvante, sur le vif !
La dernière étape du concours vous revient: c’est à vous de choisir la meilleure photo de ce concours ! Vous pouvez voter : – Soit en remplissant un bulletin papier et en le glissant dans l’urne disponible à l’entrée de la BU, – Soit en votant en ligne en cliquant sur le lien suivant : https://www.sne72.asso.fr/ouverture-des-votes-du-public-du-concours-photo-sne2.html
L’exposition prendra fin le 27 octobre 2021.
Nous vous souhaitons une excellente visite, et nous espérons que vous apprécierez cette exposition proposée par votre BU en partenariat avec Sarthe Nature Environnement.
Le 23 septembre prochain aura lieu d’édition 2021 de Campus en fête, l’événement festif de ce début d’année universitaire. Sur le stand de la BU, de 15h30 à 18h, les bibliothécaires vous accueilleront pour vous proposer d’échanger avec nous autours de plusieurs propositions d’animations sur le thème « Exprimez vos envies ». Exprimez vos envies de lecture, en prenant connaissance d’échantillons de nouveautés et de suggestions documentaires et de fictions, puis informez-nous sur ce que vous aimeriez lire dans votre bibliothèque. Si vous n’avez pas de titre mais un type de lecture que vous aimeriez lire, nous pourrons effectuer des recherches et vous proposer des sélections personnalisées. Exprimez vos envies de bibliothèque, en nous faisant connaître votre lieu favori dans la BU du Mans et, s’il n’existe pas, en nous décrivant le lieu dans lequel vous aimeriez séjourner dans une bibliothèque. Vous pourrez également nous suggérer des services dont vous aimeriez bénéficier.
Nous étudierons attentivement vos expressions d’envies, et nous tenterons au mieux d’en tenir compte pour l’avenir, en terme d’offre documentaire comme d’aménagements et de services.
Ces expressions d’envies pourront également donner lieu à des expositions en prolongement.
Le 23 septembre, lors de Campus en fête, vos bibliothécaires se tiendront à votre disposition pour échanger avec vous sur tous sujets, et pour entendre, si vous le souhaitez, vos expressions d’envies de lectures, de bibliothèque, de service, en toute ouverture. Venez nombreux, nous vous attendons avec impatience !
Alejandra Pizarnik est née le 29 avril 1936, aussi en ce mois d’avril 2021 nous célébrons son 85ième anniversaire posthume. Cet événement suscite l’occasion pour les chercheurs de publier de nouvelles études sur l’importance de son œuvre littéraire. Citons pour exemple la revue Caras y caretas à Buenos Aires qui consacre son numéro d’avril à notre écrivaine. A Madrid, Mayda Bustamante vient de publier un volume collectif qui réunit 85 collaborations autour de la poétesse du Río de la Plata : Alejandra Pizarnik y sus múltiples voces. Et pour ce qui est de la France, une nouvelle traduction française du journal (1954-1960) vient de paraître chez Ypsilon : il s’agit de la version de Clément Bondu.
Pour la BU du Mans, cet anniversaire représente l’opportunité de revenir sur notre fonds Pizarnik, élaboré et enrichi au cours des années, qui constitue aujourd’hui un des meilleurs fonds de bibliothèque française sur cette grande écrivaine.
Le fonds documentaire de la BU du Mans comprend une centaine d’œuvres et d’études critiques, rédigés en français et en espagnol. Ce fonds d’étude intègre des documents relativement anciens et des ouvrages récents, des monographies, des ouvrages collectifs, des revues.
Les points forts de ce fonds sont multiples. On y trouve des périodiques publiés en Argentine, tels la revue Sur dirigée par Victoria Ocampo, Davar ou Testigo parmi d’autres, avec des collaborations d’Alejandra Pizarnik. On peut y repérer des numéros isolés de revues traitant au moins partiellement de l’œuvre de cette auteure, des biographies, des correspondances, des recueils de conférences, et de nombreuses études critiques dans des éditions étrangères, qui pour certaines ne se trouvent, dans le réseau universitaire français, qu’uniquement au Mans. Notre bibliothèque détient aussi des traductions en langue espagnole de Marguerite Duras ou d’Antonin Artaud dues à Alejandra Pizarnik.
Pour une première approche de la poésie de Pizarnik, on peut recommander des recueils tels L’Arbre de Diane ou Les travaux et les nuits, réunissant des textes plus classiques dans une langue épurée. On peut se rapprocher par la suite de recueils plus complexes, plus libres aussi, comme Extraction de la pierre de folie, dont le titre s’inspire d’un tableau de Bosch, ou encore des derniers poèmes rassemblés sous le titre de Textes d’ombre. Cette lecture peut s’accompagner de l’exploration de la riche correspondance de notre auteure : les échanges avec son psychanalyste León Ostrov sont traduits en français, et les lettres entre Alejandra Pizarnik et André Pieyre de Mandiargues ont été soigneusement éditées par Mariana di Ció. Il importe également de mentionner les correspondances en langue espagnole compilées par Ivonne Bordelois et Cristina Piña. Notre bibliothèque possède aussi les différentes éditions du journal en langue espagnole et en langue française qu’Ana Becciu a éditées et dont les manuscrits se trouvent à l’université de Princeton.
D’autres documents complémentaires sont aussi disponibles à la BU du Mans, comme des études concernant Juan Batlle Planas, peintre surréaliste et professeur de dessin d’Alejandra Pizarnik. Cela est important car l’œuvre de notre poétesse comporte une dimension plastique importante. En ce sens, Isabella Checcaglini, éditrice française, a bien saisi l’intérêt de respecter la relation entre le texte et l’espace de la page lors de la publication des poèmes. Par ailleurs, la couleur lilas des livres restitue un choix chromatique très présent dans les textes de Pizarnik.
L’étudiant en littérature argentine lira avec profit le récit de La comtesse sanglante, réécriture du roman historique de Valentine Penrose (dont on trouvera aussi des exemplaires en sa version française et sa traduction espagnole avec une préface de María Negroni). Ce récit, que certains considèrent un essai, constitue une approche de la prose narrative à laquelle aspirait Pizarnik depuis sa jeunesse. Mais le texte incarne aussi la séduction qu’exerce sur notre écrivaine, depuis son séjour parisien, la pensée de Georges Bataille. La version de Pizarnik, à la différence de celle de Penrose, s’accompagne d’épigraphes pris pour la plupart dans la littérature française et qui constituent une brève anthologie de la littérature du mal et de la perversité. La dernière édition en langue espagnole est illustrée par Santiago Caruso : des dessins où les tonalités rouges et noires créent une atmosphère gothique et terrifiante. Ce texte en prose n’est pas non plus étranger à l’esthétique du conte des fées, mais les scènes de torture et les châtiments font penser aux souvenirs que Pizarnik gardait des histoires familiales, des persécutions et des crimes commis par le nazisme. D’autres pensent que Pizarnik annonce sans le savoir la terrible dictature argentine de 1976. En tout cas, La comtesse sanglante est riche en significations et mérite une lecture réfléchie.
Le chercheur intéressé par l’œuvre en prose de notre auteure pourra se pencher sur l’édition espagnole préparée par Ana Becciu, qui contient également des comptes rendus de lecture sur Cortázar, Michaux, Breton, Borges et Bioy Casares, parmi d’autres. Pizarnik a aussi écrit des contes, certains publiés dans cette même édition, d’autres qui restent encore éparpillés, comme celui qu’édite Florinda Goldberg dans la revue Reflejos , « El viento feroz », présent dans notre bibliothèque.
Ceux qui souhaitent explorer la biographie de Pizarnik pourront, outre les journaux et les correspondances, parcourir les premiers essais concernant cette thématique dus à Julieta Gómez Paz, Juan Jacobo Bajarlía o Bernardo Ezequeil Koremblit.
Voilà un éventail de documents, accessibles pour la plupart à toutes et à tous. Ce fonds s’enrichit de jour en jour. Dans les toutes récentes acquisitions on peut compter un numéro de la revue Argile, publié en 1976 et qui contient un choix de poèmes dû à Hector Bianciotti que Claude Esteban traduit de manière remarquable.
Texte écrit en collaboration avec Fernando Copello, enseignant-chercheur en littérature hispanique, membre du laboratoire 3Lam
Notes : la plupart des textes cités dans cet article se trouvent au 1er étage de la BU, en salle D (Lettres et langues), sous la cote 868.993 2 PIZ.
Certains documents sont localisés en réserve, comme la revue SUR, sous les cotes : R°2273 à 2829, ou la revue Testigo (Cote BU : R°2825).
Le personnel de la BU peut vous aider à localiser ces documents.
Alejandra Pizarnik nació el 29 de abril de 1936; por eso en este mes de abril de 2021 cumpliría 85 años. Este acontecimiento ofrece la ocasión a diversos investigadores para publicar trabajos sobre la importancia de su obra literaria. Citemos por ejemplo la revista Caras y caretas de Buenos Aires que dedica su número de abril a nuestra escritora. En Madrid, Mayda Bustamante acaba de publicar un volumen colectivo que reúne 85 colaboraciones en torno a la poeta del Río de la Plata: Alejandra Pizarnik y sus múltiples voces. Y en cuanto a Francia, una nueva traducción de sus diarios (1954-1960) acaba de aparecer en la edición de Ypsilon: se trata de la traducción de Clément Bondu.
Por lo que hace a la Biblioteca de Le Mans, este aniversario representa la oportunidad de volver a hablar del fondo Pizarnik, creado y enriquecido a lo largo de los años, y que constituye ahora uno de los mejores fondos de bibliotecas francesas sobre esta gran escritora.
El fondo documental de la Biblioteca Universitaria de Le Mans comprende más de un centenar de obras y de estudios críticos, redactados en francés y español. Este fondo de estudios integra documentos relativamente antiguos y obras recientes, monografías, volúmenes colectivos, revistas.
Los puntos fuertes de este fondo son múltiples. Se encuentran allí revistas literarias publicadas en la Argentina como Sur, dirigida por Victoria Ocampo, así como también Davaro Testigo, entre otras, con colaboraciones de Alejandra Pizarnik. También se encuentran números sueltos de revistas que tratan al menos parcialmente acerca de la obra de esta autora, biografías, correspondencias, recopilaciones de conferencias, numerosos estudios críticos en ediciones extranjeras, que en muchos casos solamente se encuentran, por lo que hace a la red universitaria francesa, en Le Mans. Nuestra biblioteca posee también traducciones al español de Marguerite Duras o Antonin Artaud debidas a Alejandra Pizarnik.
Para un primer acercamiento a la poesía de Pizarnik, se puede recomendar la lectura de poemarios como Arbol de Diana o Los trabajos y las noches, que reúnen textos bastante clásicos en una lengua depurada. Luego se pueden leer obras más complejas, también más libres, como Extracción de la piedra de locura, cuyo título se inspira en un cuadro del Bosco, o también los últimos poemas reunidos en Textos de sombra. Esta lectura puede ir acompañada por una incursión en la rica correspondencia de nuestra autora: los intercambios con su psicoanalista León Ostrov están traducidos al francés, y las cartas entre Alejandra Pizarnik y André Pieyre de Mandiargues fueron cuidadosamente editadas por Mariana Di Ció. También corresponde mencionar las correspondencias en lengua española compiladas por Ivonne Bordelois y Cristina Piña. Nuestra biblioteca conserva también las diferentes ediciones de los diarios en lengua española y en lengua francesa debidas a Ana Becciu y cuyos manuscritos se encuentran en Princeton.
Otros documentos complementarios están también disponibles en la Biblioteca de Le Mans, como por ejemplo estudios referidos a Juan Batlle Planas, pintor surrealista y profesor de dibujo de Alejandra Pizarnik. Esto es importante porque la obra de nuestra poeta comporta una dimensión plástica considerable. En este sentido, Isabella Checcaglini, editora francesa de Pizarnik, ha prestado atención a la relación entre texto y espacio de la página al publicar sus poemas. Por otra parte, el color lila de los libros publicados por Ypsilon restituye un aspecto cromático muy presente en los textos de la escritora.
El estudiante de literatura argentina podrá leer con provecho el relato de La condesa sangrienta, reescritura de la novela histórica de Valentine Penrose (de la cual también encontrará ejemplares tanto en su versión francesa como en su traducción española acompañada por un prólogo de María Negroni). Este relato, que muchos consideran como un ensayo, constituye una aproximación a la prosa narrativa a la cual aspiraba Pizarnik desde su primera juventud. Pero el texto encarna a la vez la seducción que ejerce sobre ella, desde su primera estancia parisina, el pensamiento de Georges Bataille. La versión de Pizarnik, a diferencia de la de Penrose, viene acompañada por epígrafes tomados en su mayoría de la literatura francesa y que constituyen una breve antología de la literatura del mal y de la perversidad. La última edición española ha sido ilustrada por Santiago Caruso: sus dibujos de tonalidades rojas y negras crean una atmósfera gótica y aterradora. Este texto en prosa tampoco es ajeno a la estética del cuento de hadas, pero las escenas de tortura y los castigos hacen pensar en los recuerdos que Pizarnik sin duda guardaba de historias familiares, de persecuciones y de crímenes cometidos por el nazismo. Otros piensan que Pizarnik anunciaba, sin saberlo, la terrible dictadura argentina de 1976. En todo caso, La condesa sangrienta es un texto rico en significaciones y merece una lectura reflexiva.
El investigador interesado por la obra en prosa de nuestra autora podrá acercarse a la edición de la Prosa completa preparada por Ana Becciu, que contiene también reseñas sobre Cortázar, Michaux, Breton, Borges y Bioy Casares entre otros. Pizarnik también escribió cuentos, muchos publicados en esta misma edición, otros todavía dispersos como el que edita Florinda Goldberg en la revista Reflejos, “El viento feroz”, presente también en nuestra biblioteca.
Quienes quieran explorar la biografía de Pizarnik podrán, además de los diarios y las correspondencias, recorrer los primeros ensayos sobre este tema debidos a Julieta Gómez Paz, Juan Jacobo Bajarlía o Bernardo Ezequiel Koremblit.
Hemos presentado una variedad de documentos, accesibles en su mayor parte a todas y a todos. Este fondo se enriquece día a día. Entre las últimas adquisiciones se cuenta un número de la revista Argile, publicado en 1976, que contiene una antología bilingüe de textos de Pizarnik debida a Héctor Bianciotti, traducidos magníficamente por Claude Esteban.
Texto escrito en colaboración con Fernando Copello, investigador en literaturas hispánicas del laboratorio 3L.AM.
Notas: la mayor parte de los textos citados en este artículo se encuentran en el primer piso de la Biblioteca Universitaria, en la sala D (Lenguas y literaturas), bajo la signatura 868.993 2 PIZ.
Algunos documentos están localizados en la reserva, como la revista Sur, bajo las signaturas: R°2273 a 2829, o la revista Testigo (signatura BU: R°2825).
El personal de biblioteca está siempre disponible para ayudar a localizar los documentos.
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